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07 Aug

08 août 1221: Saint-Dominique

Publié par basilique saint nazaire  - Catégories :  #Calendrier

1207
Début de la prédication du futur saint Dominique à Fanjeaux et à Montréal

d’Aude. Fondation du monastère Sainte-Marie de Prouille

 

Saint Dominique

Fichier:Fra Angelico 052.jpg

Domingo Núñez de Guzmán Garcés dit Domingo de Osma

 

né en v. 1170 en Espagne dans un milieu aisé

 

 

 l’an  1221, à Bologne en Émilie, la naissance au ciel de saint Dominique

 

prêtre, dont la mémoire sera célébrée le surlendemain. 

 

Martyrologe romain

 

religieux catholique

 

le fondateur de l'ordre des frères prêcheurs appelés couramment dominicains.

 

Canonisé par l'Église catholique en 1234, il était autrefois fêté le 4 août puis le 6 août jour de sa « naissance au ciel »  

 

 

Il est fêté le 8 août depuis le Concile Vatican II.

 

Saint Dominique est représenté muni d'une croix, d'un livre et d'un globe terrestre.

Une étoile lui pare le front tandis qu'un chien noir et blanc portant une torche enflammée dans sa gueule l'accompagne et que des lys l'entourent.

 

On l'associe à des qualités d'éloquence et de témoignage.

Dominique de Guzmán, par Claudio Coello, Musée du Prado, Madrid

« Ce chien portant une torche vient selon la légende, d'un cauchemar que la mère de saint Dominique fit alors qu'elle était enceinte de lui. Dans ce cauchemar elle enfantait d'un chien portant une torche qui embrasait le monde entier. Saint Dominique reprit donc cet emblème en disant qu'il serait ce chien qui embraserait le monde de la vérité (certainement la Parole de Dieu) »

Biographie 

Natif de Caleruega dans la Vieille Castille à quatre-vingt kilomètres de Burgos.

Il était, à ce qu'on croit, de l'illustre famille des Guzmán. Dominique étudie la théologie et la philosophie à Palencia.

En 1196, il entre comme chanoine au chapitre de l'évêché d'Osma.

 

Il se distingue de bonne heure par la ferveur de son zèle et par son talent pour la prédication; il enseigne la théologie à Palencia, entre en 1198 dans le chapitre de l'évêque d'Osma.

En 1203, il accompagne son évêque, Diego de Acebo, chargé par le roi Alphonse VIII de Castille d'une ambassade auprès du roi de Danemark afin d'obtenir une princesse en mariage pour l'infant.

 

Contre les Cathares

Saint Dominique recevant le rosaire des mains de Notre-Dame, atelier de Nicola Porta.

Traversant ce qu'on appelle aujourd'hui l'Occitanie, Dominique y rencontre l'hérésie cathare. Certains des éléments qui déclencheront la Réforme sont déjà présents à cette époque. La richesse de l'Église, en particulier, fait scandale dans certains milieux chrétiens que finissent par séduire les idées des vaudois et des cathares.

Jusqu'à la fin du XIIe siècle, les papes avaient tenté d'enrayer le phénomène sur deux plans: des campagnes militaires menées par des évêques dont les victoires sanglantes restaient sans lendemain et des prêches menés avec faste par les cisterciens avec saint Bernard à leur tête comme ce fut le cas à Albi en 1145.

Ici aussi sans résultat.

L'Église ne sait pas, à cette époque, parler au peuple tandis que les théologiens adverses allient à leur vaste culture religieuse un style de prêche qui touche les petites gens. L'hérésie est finalement condamnée en 1184, confondant les deux mouvements pourtant distincts.

Dans son retour de Danemark, après un deuxième voyage en 1205, Dominique passe par Rome et Cîteaux, puis s'arrête en Languedoc, apparemment résolu à combattre l'hérésie. Pour concurrencer une institution cathare comparable, Dominique établit à Prouille dès 1206 le premier monastère de femmes, en utilisant l'ancienne église de Prouille et quelques dépendances, dont la majeure partie est donnée par Guillaume et Raymonde Claret.

En 1207 Dominique fera partie du colloque de Pamiers, appelé aussi « colloque de Montréal » qui sera le dernier débat contradictoire entre les Cathares et l'église catholique.

Saint Dominique reçoit une apparition de la Vierge en 1208 à Prouille qui se montre à lui sous le vocable de Notre-Dame du Rosaire.

Les Dominicains seront dès le début d'ardents propagateurs du rosaire, méthode de méditation sur la vie du Christ.

L'assassinat du légat du pape, le cistercien Pierre de Castelnau, imputé à Raymond VI de Toulouse, déclenche en 1209 la croisade des Albigeois et Dominique suit les croisés dans les places conquises cherchant à obtenir des conversions.

En 1215 il s'établit à Toulouse, avec quelques collaborateurs, dans des bâtiments donnés par Pierre Seila, et Foulques, évêque de Toulouse, collaborateur de Dominique depuis 1206, les autorise à prêcher dans tout le territoire de Toulouse.

Au mois de novembre, Dominique et Foulques sont à Rome, au IVe concile du Latran : là, avec le pape Innocent III, ils projettent l'établissement d'un Ordre des Prêcheurs.

À la même époque, Simon de Montfort, à la tête d'une armée de Croisés, extermine les Albigeois par le fer (1205-1215), Dominique opére un grand nombre de conversions par la seule persuasion; il ne prend aucune part à la guerre, ne voulant d'autres armes que la prédication, la prière et les bons exemples.

 

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À propos

Passionné de généalogie, d'Histoire de France, de royauté et de religion